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FRANCOIS DUVALIER (1907-1971)
Né à Port-au-Prince d'une famille originaire de Martinique, il poursuit des études de médecine servant dans les régions rurales. Il y gagne l'estime des populations pour son aide à la lutte contre le typhus et autre maladies de l'extrême pauvreté. Il devient directeur général du service de la santé nationale en 1946 puis exerce les fonctions de ministre de la santé et du travail en 1949.
Après s'être opposé au coup d'État de Paul Magloire, il est poussé à l'exil jusqu'à l'amnistie de 1956. Revenu en Haïti, il est élu Président de la République en 1957 avec le soutien de l'armée et sur un programme populiste, utilisant une stratégie « pro-négritude » où « Noiriste » pour défier l'élite des mulâtres et faire appel à la majorité afro-haïtienne.
Surnommé « Papa Doc » par les bases haïtiennes, il échappe à un coup d’Etat en 1958. L'armée est alors purgée et la Milice Volontaire pour la Sécurité Nationale (plus connue sous le nom de Tontons macoutes) est créée, son organisation s'inspirant des chemises noires de l'Italie fasciste. Ne touchant pas de salaires, les Tontons vivaient de l'extorsion et du crime organisé, et laisseront un douloureux souvenir dans les mémoires haïtiennes.
Son régime fut rapidement placé sous le signe du culte de la personnalité. En 1961, il réécrivit la constitution et organisa une élection à candidat unique : avec 1,32 millions de voix pour lui (et zéro contre), il fut réélu Président et se proclama Président à vie en 1964.
En 1966, il persuada le Vatican de le laisser nommer la hiérarchie catholique haïtienne. Perpétuant un nationalisme noir, cela lui permis également de renforcer son emprise sur l'île par le contrôle des institutions religieuses. Son régime fut également associé à une utilisation du vaudou pour assoir son pouvoir : il réanima les traditions du vaudou, prétendant être lui-même un hougan et utilisant de nombreux codes et rituels du vaudou pour affirmer son autorité.
Son un règne fut autoritaire empreint de corruption et marqué par l'utilisation de milices privées, les tontons macoutes. Malgré cela, le pays demeura stable et l’économie fut relativement placée sous de bons hospices, avec notamment la réalisation d’infrastructures importantes. Pendant tout l’exercice de son pouvoir (comme pour celui de son fils), il fut soutenu par le Etats-Unis (comme rempart du communisme) et par la France.